1) C’est quoi une étiquette ?
Etiqueter un enfant, c’est tout simplement lui dire: “oh mais que tu es maladroit!
Ou bien “mon enfant est timide”, “colérique”, “lent”, “gourmand”…
J’ai aussi souvent entendu de la part des parents d’élèves dire: “c’est normal qu’il ne soit pas bon en math, il est comme moi”!
Eh bien en posant des mots sur ses attitudes vous allez persuader votre enfant qu’il est comme cela. Car étiqueter son enfant c’est l’empêcher de se voir autrement. Et cette étiquette lui collera à la peau toute sa vie. Ce qui peut fortement diminuer son estime de lui, ou sa confiance en lui.
Pourquoi essaierait-il de changer si c’est une fatalité pour lui?
Dans le milieu de l’enseignement on peut aussi très facilement étiqueter votre enfant. “Cet élève a un poil dans la main”, “celui-ci est le perturbateur de la classe”, etc…
Votre enfant aura alors du mal à se sortir de cette étiquette, de cette réputation. Son comportement ne fera que renforcer cette croyance.
Une expérience très révélatrice a été faite en classe, je vous laisse la consulter: http://www.2ro.fr/leffet-pygmalion-etiquettes-stereotypes-et-propheties-auto-realisatrices/
2) Casser cette image
Sachez tout de même que vous pouvez tout à fait casser cette image qui lui colle à la peau. C’est vous parents qui avez les cartes en main.
Vous pouvez désétiqueter votre enfant en ayant en tête quelques habiletés:
– Faites en sorte qu’il vous entende dire des choses positives à son sujet.
(Avec de la conviction bien-sûr!)
– Montrez-lui l’exemple du comportement à adopter.
(Si vous-même êtes désordonné, montrez-lui comment vous vous y prenez pour ranger votre bureau, même si cela vous demande un effort)
– Montrez-lui une autre image de lui-même :
Recherchez les points forts et pratiquez le renforcement positif (« j’aime quand tu… [comportement positif]… », « c’est agréable quand tu… »)
– Impliquez-le plutôt que de le laisser à l’écart de peur qu’il fasse mal.
– Donnez-lui des responsabilités en signe de confiance.
Ayez confiance en lui et en ses capacités de bien faire les choses afin de rompre le cercle vicieux.
Dans leur livre “Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour les enfants parlent”, Faber et Mazlish nous donnent des pistes pour ne pas enfermer les enfants dans le rôle que nous leur avons donné, souvent inconsciemment.
Qui suis-je?
Je suis Déborah,
⎪Coach scolaire - Soutien à la parentalité -
Spécialisée dans les troubles dys-tdah⎪
J'accompagne les mamans à aider leur enfant dys-tdah en difficulté à remotiver son enfant à apprendre et éviter l'échec scolaire