La confiance en soi s’acquière dès la naissance. Elle se construit par les liens qui se tissent avec les autres et par les expériences qu’on va vivre.
Avoir confiance en soi c’est être capable de se donner de la valeur pour oser faire des nouvelles choses et aller de l’avant.
La confiance en soi va permettre à l’enfant d’acquérir de l’autonomie et d’oser prendre des risques afin de développer également son estime de lui même, essentiel pour devenir un adulte bien dans ses baskets.
Le manque de confiance en soi
Quand notre enfant attend toujours notre approbation pour faire quelque chose, qu’il ne prend pas d’initiatives, qu’il n’ose pas aller vers les autres, ou alors qu’il va jusqu’à mentir pour avoir des compliments, ces comportements trahissent un manque de confiance en soi.
Mais alors comment aider son enfant à avoir confiance en lui ? Comment l’accompagner ? Quel est notre rôle en tant que parent ?
7 conseils pour aider son enfant à avoir confiance en lui
1) Lui montrer une belle image de lui même
Pour montrer une belle image de notre enfant, nous devons commencer par l’observer attentivement.
Demandez-vous ce qui fait de lui un être aussi fantastique à vos yeux.
C’est important d’avoir ce temps d’observation pour mieux connaitre les qualités de notre enfant car c’est dans notre regard qu’il se construit.
Si nous avons une image positive de lui, nous lui transmettrons cette image positive.
Prenez le temps de lister toutes vos observations sur plusieurs jours ou semaines.
Quelques questions pour vous aider à observer votre enfant :
– Qu’est ce que mon enfant sait bien faire ? Qu’aime t-il faire ? A t-il de l’humour ? A t-il l’esprit logique ? Quel est son jeu préféré ? Aime t-il s’inventer des histoires ? Fait-il preuve d’imagination ?
– Quelles sont les facettes de sa personnalité que j’apprécie particulièrement chez lui ?
En listant toutes vos observations, vous découvrirez toutes les qualités insoupçonnées de votre enfant !
Vous avez observé tout ce qui faisait de lui un être attachant et unique . Partagez avec lui ces découvertes !
Au moment où il vous raconte une blague vous pouvez lui dire combien vous le trouvez drôle, que vous adorez son humour.
Il se sentira alors fier de lui et grandira avec ce regard positif de lui même.
2) Décrire plutôt que de féliciter
Mon enfant m’appelle pour me montrer la tour de kapla qu’il vient de réaliser
Naturellement je vais lui dire “bravo ! Tu as réussi ! T’es un chef ! »
Bien sûr qu’il va être content mais le jour où il n’y arrivera pas il va se dévaloriser, se dire « je suis nul je n’ai pas réussi, je ne vais pas plaire à maman ». Il va peut être se décourager ou ne plus essayer de peur de ne plus réussir et donc peur de nous décevoir.
A l’inverse en décrivant ses aptitudes nous apprenons à notre enfant à identifier ses forces.
Il réussit à construire une tour plus haute que d’habitude, faites-lui remarquer cette progression.
« Regarde comme tu es patient, tu as réussi à faire une tour plus haute que la dernière fois.
« Tu as fais preuve de persévérance et maintenant tu as réussi ! Tu peux être fier de toi ! »
3) Lui donner de l’autonomie
Dès tout petit c’est à nous parent de lui donner une certaine autonomie à hauteur de ses capacités. Lui donner des choses à faire par lui même va renforcer son estime de soi et donc sa confiance en soi.
Dès 18 mois-2 ans je peux lui donner des responsabilités :
- Je lui achète des chaussures ou chaussons faciles à enfiler et je l’accompagne jusqu’à ce qu’il puisse faire seul.
- Je lui demande de m’aider à vider le lave vaisselle et de mettre la table.
- Je lui laisse choisir entre 2 tenues le matin,
- Lorsque mon enfant renverse son verre d’eau je lui propose de nettoyer avec une éponge.
En responsabilisant notre enfant, on lui passe le message suivant : « J’ai confiance en toi, tu es capable de le faire »
Il se dit alors : « Maman pense que je suis capable de le faire, elle me fait confiance, je suis alors capable de le faire, j’ai confiance en moi »
Ainsi l’estime de soi et la confiance en soi se renforcent.
4) Eviter les comparaisons
Il est tentant de comparer nos enfants entre eux. Et pourtant les comparaisons, en plus d’être néfastes à la relation frère et soeur, risquent de mettre en péril la confiance en soi de notre enfant.
Jules est bon en math alors que Léa n’a pas vraiment l’esprit de logique.
Naturellement on aurait tendance à dire : « Je ne comprends pas pourquoi tu n’y arrives pas, ton frère a trouvé tout de suite la solution ! »
Nos enfants sont différents, ils ont leur propre potentiel. A nous de leur montrer leur force.
« Jules est bon en math mais toi Léa tu es dotée d’une grande imagination ! Regarde les histoires que tu inventes !
Il faut être conscient que chaque enfant évolue à son propre rythme. Face à une difficulté ou un échec, nous pouvons simplement lui dire: « tu n’y arrives pas pour le moment, mais tu vas t’entrainer et tu y arriveras plus tard ».
5) Encourager la découverte
« Attention, tu vas tomber ! » Quel parent n’a jamais prononcé cette phrase. Et pourtant celle-ci laisse passer le message « tu ne vas pas y arriver »
Disons-lui plutôt : « Le sol est glissant, sois prudent. » ou encore, « Il y a une marche ici, lève bien la jambe pour ne pas te faire mal. »
Nous montrons alors à notre enfant qu’il est capable d’affronter les obstacles. Nous l’accompagnons dans cette découverte pour l’amener petit à petit à faire seul.
« Apprends-moi à faire tout seul » disait Maria Montessori.
6) Accepter le « NON »
Notre enfant refuse tout ce qu’on lui demande, il n’a que le « NON » à la bouche et il est difficile pour nous d’accepter cette opposition.
Pourtant ce mot est la porte ouverte à l’autonomie, la prise de décision et donc la confiance en soi.
Exemple : nous proposons une sortie en famille et notre enfant s’oppose.
C’est l’occasion de le laisser exposer son point de vue, de proposer des alternatives et d’écouter ses arguments.
En laissant notre enfant s’exprimer et dire ce qu’il ressent on va lui permettre de développer la confiance en soi.
Lorsqu’il y a un conflit à la maison, nous pouvons également solliciter les enfants pour trouver des solutions adaptées au besoin de chacun.
7) Le cahier de réussites
Il est toujours plus facile de se rappeler des échecs que des réussites. Pourtant nous savons que c’est l’erreur qui nous fait avancer.
Comme le disait Nelson Mandela « Je ne perds jamais, soit je gagne soit j’apprends ».
Proposons à notre enfant un petit rituel. Chaque soir si possible demandez-lui ce qu’il a réussi à faire ou ce qui lui a fait plaisir dans la journée et quel sentiment cela lui procure.
Par exemple aujourd’hui il a réussi à s’habiller tout seul, il a gagné sa partie de billes à l’école, ou encore il s’est fait un nouveau copain.
Selon l’envie et l’âge on peut lui proposer de conserver toutes ses réussites dans un cahier, en écrivant ou en dessinant.
Pour aller plus loin, nous pouvons jouer le jeu en famille ! Lors du diner chacun peut énumérer deux choses dont il est particulièrement content dans sa journée.
On finit la journée sur une note positive, c’est toujours plus agréable.
La confiance en soi se construit tous les jours.
Certaines phrases du quotidien peuvent détruire petit à petit la confiance en soi de notre enfant., il faut rester vigilant.
« Tu as ENCORE fait ça…! Comment peux-tu être …, Combien de fois il faudra que je te le dise ? »
Ces phrases sont humiliantes et sont à exclure de notre vocabulaire. Remplaçons-les plutôt par des phrases positives et encourageantes.
Partage avec nous en commentaire tes astuces pour redonner confiance à ton enfant.
Qui suis-je?
Je suis Déborah,
⎪Coach scolaire - Soutien à la parentalité -
Spécialisée dans les troubles dys-tdah⎪
J'accompagne les mamans à aider leur enfant dys-tdah en difficulté à remotiver son enfant à apprendre et éviter l'échec scolaire
pourriez vous me donner des exemples de phrases positives
ex : au lieu de dire tu as encore fais ça ….?
Utiliser les compliments va favoriser la confiance en soi. Mais il y a une différence entre féliciter un résultat et les progrès. Pour éviter d’être dans le jugement de valeur, il vaut mieux favoriser le compliment descriptif. Ex : je vois un plancher propre, un lit sans un seul pli et des livres bien rangés sur l’étagère.
On peut encore décrire ce que l’on ressent : C’est un véritable plaisir d’entrer dans cette chambre !
Ou encore mettre le mot sur le comportement à féliciter : Tu as trié les crayons, les feutres et les stylos et tu les as placés dans des boites séparées. C’est ce que j’appelle de l’organisation !