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Selon l’Inserm, si 15 à 20% des enfants sont confrontés à des difficultés d’apprentissage et scolaires, seulement 5 à 7% des enfants d’âge scolaire sont confrontés aux troubles spécifiques des apprentissages.

Il s’agit de trouble sévère et durable chez 1 à 2% des enfants concernés.

 

Les enfants qui présentent ces troubles spécifiques des apprentissages ont des difficultés pour apprendre à lire, écrire, orthographier, s’exprimer ou se concentrer.

40% des enfants présentent plusieurs troubles des apprentissages. 

 

Quels sont les signes d’alerte, comment accompagner ces élèves et leur famille vers le diagnostic, comment leur donner les moyens de réussir malgré leurs difficultés ?

C’est ce que nous allons voir dans la suite de l’article.

Les différents troubles DYS

On peut catégoriser les différents DYS en 3 catégories :

  • les troubles des apprentissages scolaires : dyslexie, dysorthographie, dyscalculie, dysgraphie

  • les troubles de la motricité : dyspraxie

  • les troubles du langage : dysphasie

Les troubles des apprentissages avec déficit en lecture  (La DYSLEXIE)

La dyslexie est le trouble le plus connu car c’est le trouble où il y a le plus grand nombre de recherches.

La dyslexie est souvent décelée au CP quand l’enfant commence à apprendre à lire.

L’association des syllabes est alors difficile et l’enfant n’entre pas dans la lecture.

L’enfant présente alors un gros décalage entre sa capacité orale et sa capacité a apprendre à lire.

Voici les principales difficultés :

– Difficulté à intégrer le sens spatial des lettres, les relations graphèmes-phonèmes, beaucoup de confusions sur les lettres proches (i/j, c/e/o, d/p/b/q, v/w …) = repérage, compréhension et reproduction des symboles écrits.

– Déformation des mots, décodage partiel, temps de lecture pus long car la lecture n’est pas automatisée, fatigue et difficulté de compréhension, composition d’écrits

Selon l’INSERM

La dyslexie est la plus grande cause d’abandon scolaire. Certaines formes de dyslexies sont héréditaires. La dyslexie est la plus étudiée de tous les DYS . Et 74 % des enfants dyslexiques n’arriveront pas à compenser seuls leur handicap

Les troubles de la coordination (LA DYSPRAXIE)

Ce trouble affecte les habiletés gestuelles intentionnelles et apprises.

On appelle aussi ce trouble le TDC (trouble developpemental de la coordination)

Il existe différents types de dyspraxies : la dyspraxie visuo-spatiale, visio constructive et la dyspraxie verbale.

L’enfant aura des difficultés en mathématiques, notamment en géométrie, mais aussi dans l’organisation, dans la lecture de tableaux à double entrée.

Certaines activités seront trop difficiles pour l’enfant, il paraitra désintéressé par le dessin, couper, coller ou faire des puzzles.

Il aura également des difficultés à faire du vélo, de la natation, des jeux de ballons.

A la maison l’enfant aura du mal à s’habiller, à couper sa viande, à faire ses lacets.

Il peut également avoir des difficultés au niveau du langage.

Mais il faut bien retenir que chaque dyspraxie est différente et va se manifester de différentes manières chez les élèves.

Un élève dyspraxique peut être très minutieux et excellent en dessin !

 

Les troubles du langage oral (LA DYSPHASIE)

La dysphasie est un trouble du langage et de la communication

L’enfant a un retard dans la structuration du langage et des difficultés à comprendre le langage oral ou à s’exprimer.

Des troubles associés

 Dans près de 40 % des cas, un enfant concerné par les troubles DYS présente plusieurs types de troubles des apprentissages. La dyslexie ou la dyscalculie sont fréquemment associées à des troubles de la coordination motrice (dyspraxie) ou de l’attention. En outre, un problème de langage oral (dysphasie) est associé à un risque de dyslexie dans 50 % des cas.

Les déficits de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDA-H)

Les enfants présentant des troubles de l’attention, avec ou sans hyperactivité, ont des difficultés à se concentrer et à soutenir leur attention lors d’une tâche ou d’une activité particulière, ceci en dépit de leur bonne volonté. Ce trouble conduit à de nombreuses erreurs d’inattention, à un travail inabouti, au non respect des consignes et à une mauvaise organisation. Ces troubles seraient présents chez environ 3 à 5 % des enfants.

Quand prévenir les parents ?

Les élèves évoluent à leur rythme. Inutile de s’inquiéter trop vite, mais il est bon d’observer de près son élève quand un doute s’installe.

 

Avant toute chose on s’assure que les difficultés ne proviennent pas d’une défaillance visuelle ou auditive. 

Dès la maternelle il faut être alerte car les parents ne pensent pas d’eux-même à aller consulter.

 

Ce n’est souvent qu’à partir de l’âge scolaire (6 ans) où l’enfant rentre vraiment dans les apprentissages, doit se tenir assis toute la journée, que les difficultés vont faire surface.

 

6 ans : Age d’entrée dans la lecture, souvent propice au diagnostic de la dyslexie.

 

A partir de 6 ans, il sera plus facile de détecter des troubles des apprentissages comme la dyscalculie, la dysorthographie ou la dyspraxie.

 

 

Quel type de bilan et quel spécialiste ?

L’orthophoniste pourra faire un bilan pour  des difficultés de langage, de lecture ou de cognition mathématique. Il ne peut être effectué que sur prescription médicale.⁠

L’examen psychomoteur pour vérifier le développement moteur, la motricité fine et globale, la structuration spatio-temporelle. ⁠
Il est réalisé par le psychomotricien.⁠

Le bilan ergothérapique pour différencier un trouble purement moteur d’un trouble cognitif, préciser les capacités motrices, spatiales, constructives (dont le graphisme) et organisationnelles, la motricité fine et les coordinations. ⁠

Le bilan orthoptique pour identifier des troubles de la perception, de l’exploration ou de la coordination visuo-motrice.⁠

Le bilan neuropsychologique pour évaluer les fonctions cognitives spécifiques, les fonctions exécutives (adaptation aux situations nouvelles), la mémoire, l’attention.⁠

Plus l’élève sera diagnostiqué tôt, plus il pourra développer son potentiel scolaire. Cet accompagnement permettra à l’élève d’être rassuré quant à ses compétences et ses difficultés, il gagnera en confiance en lui.

Comment aider son élève dys ?

Inutile d’attendre le diagnostic pour mettre en place de la différenciation. Tout élève en difficulté doit avoir un enseignement adapté et individualisé.

Le plus important c’est déjà d’accompagner notre élève, de l’encourager et de lui redonner confiance en lui.

Les enfants dys/tda manquent cruellement de confiance en eux, et sont dotés d’une hypersensibilité. La moindre remarque peut les marquer à vie.

Nous devons donc redoubler de vigilance avec ces élèves.

 

Quelques aménagements

– Donner la trace écrite à l’avance

– Dissocier l’orthographe des autres tâches

– Autoriser la calculatrice

– Autoriser l’outil informatique

– utiliser des cartes mentales

– utiliser de la couleur et une police adaptée

– …

Des livres pour les élèves dys sont très bien faits. C’est la collection Colibri de chez Belin. Les lettres sont mises en couleur pour faciliter la lecture;

Ou « Les bonshommes de l’alphabet » pour entrer dans la lecture et faciliter le quotidien.

 

Ce qu’on sait de ces troubles ? 

Ce sont des troubles neuro-développementaux, qui n’affectent pas les capacités cognitives.

Un trouble dys n’est pas à assimiler à un manque d’intelligence. C’est un handicap invisible.

Il y a des facteurs génétiques dans tous les troubles d’apprentissage.

Lorsque par exemple le parent est dyslexique , il y a un facteur de risque pour les enfants.

On peut toujours arriver à progresser malgré les difficultés, et avec de bonnes stratégies d’apprentissage et une confiance en soi, les élèves peuvent vivre une scolarité réussie et épanouissante.

 Il est important d’accompagner les élèves à repérer leurs forces et leur donner les moyens de connaitre leur profil d’apprentissage. 

 

C’est avec l’expérience et les formations qu’on apprend à différencier “difficultés” de “trouble dys”

Il est important de veiller à ce que chaque élève bénéficie d’un accompagnement adapté en lien avec ses compétences.

C’est grâce à notre bienveillance et notre compréhension que les élèves neuro-atypiques auront une chance de poursuivre leurs études normalement.

Ils doivent alors être accompagnés et diagnostiqués le plus tôt possible, mais surtout leur apporter une différenciation pédagogique adéquate et des encouragements tout au long du processus d’apprentissage.

Et dans vos classes, quelle aide apportez-vous à vos élèves en difficulté ?

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Qui suis-je?

Je suis Déborah,

⎪Coach scolaire - Soutien à la parentalité -

Spécialisée dans les troubles dys-tdah⎪

J'accompagne les mamans à aider leur enfant dys-tdah en difficulté à remotiver son enfant à apprendre et éviter l'échec scolaire  

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