Il est loin le temps où les élèves restaient assis sur une chaise toute la journée à écouter le prof déverser son savoir sans problème de discipline.
Une classe dissipée c’est d’abord une classe qui s’ennuie. Les élèves ont naturellement la soif d’apprendre, à nous enseignants de cultiver ce besoin fondamental.
Alors comment faire pour motiver nos élèves, pour les mettre dans une démarche active d’apprentissage et ainsi conserver un climat de classe favorable aux apprentissages ?
Si tu es enseignant et que tu souhaites des clés pour motiver tes élèves, cet article est fait pour toi.
Je te dévoile les 5 clés qui vont te permettre de redynamiser ton groupe classe et ainsi rebooster la motivation de tes élèves, et la tienne par la même occasion.
Etre à l’écoute
On entend beaucoup parler des émotions et notamment dans l’éducation bienveillante, mais c’est aussi quelque chose d’essentiel en terme d’apprentissage.
L’élève est avant tout un enfant, un être qui vient avec ses soucis (qu’il ne faut pas minimiser malgré son jeune âge).
Les enfants sont des éponges à émotion, notamment les enfants neuro-atypiques (dys-tdah-hp etc… ) qui ont tendance à s’approprier les émotions des autres.
Il est donc important de prendre en considération l’élève comme un enfant à part entière, avec ses émotions et ses histoires familiales.
Alors comment être à l’écoute des émotions des 30 élèves ?
Un enfant sous stress sera incapable de se mettre au travail et d’apprendre. Sa tête sera chargée d’émotions négatives, il faudra alors l’aider à décharger ces émotions négatives. On peut penser que ça prend trop de temps et qu’il faut tout de suite passer aux apprentissages, mais en fait c’est un gain de temps pour la suite.
En classe, le matin on veillera que le climat global de la classe soit propice aux apprentissages.
Pour cela nous pouvons mettre en place plusieurs types de rituels :
la météo intérieure
- La météo intérieure consiste à gestualiser son ressenti. Main ouverte comme un soleil = tout va bien
- Poing fermé comme un nuage : bof
- Doigts en bas : ça ne va pas
Suite à cela les élèves s’expriment s’ils le souhaitent.
Le fait d’exprimer son ressenti permet à l’enfant de se recentrer sur ses émotions et d’évacuer ce qu’il a à exprimer et ainsi laisser la place aux apprentissages.
On peut comme ça déceler les enfants qui ont des problèmes de sommeil, qui sont toujours tristes par exemple. Des symptômes à étudier de prêt car ils sont souvent source de problèmes scolaires ou familiaux sous-jacents.
Mettre du positif
Avoir le sourire, avoir en tête des phrases bienveillantes « c’est en se trompant qu’on apprend », je ne perds jamais, soit j’avance, soit j’apprends ; seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.
Mettre en projet les élèves
L’enfant qui est passif dans sa classe, non seulement il ne sera pas impliqué cognitivement mais en plus il ne sera pas de bonne volonté pour faire ce que tu lui demandes.
Pour qu’ils s’impliquent il faut donc leur donner l’opportunité de s’impliquer.
Et pour cela la pédagogie de projet est l’idéal.
On va les mettre en situation de projet et faire en sorte que ce projet vienne d’eux.
Exemple de projets : créer une comédie musicale, une pièce de théatre, un livre de comtes, un jeu pour la classe type Trivial Pursuit, un puzzle géant de sa mascotte en maternelle …
L’objectif final d’un projet et d’en faire une présentation en dehors de la classe ou de l’école. Sous forme de spectacle, d’exposition, d’échanges entre classes par exemple.
Varier les supports
Certains élèves vont être plus à l’aise à l’écrit, d’autres à l’oral, en travail individuel, en groupe.
Il est difficile de plaire à tout le monde tout le temps alors il faut diversifier nos supports et nos méthodes de travail.
Il en va de même pour les méthodes d’apprentissage. Certains de nos élèves seront plus à l’aise avec un texte écrit, et d’autres avec des images, des couleurs, des tableaux. Il faut s’adapter.
L’idéal est de savoir quel profil d’élève nous avons dans notre classe afin d’adapter à chacun. Mais on le sait, dans les faits ce n’est pas si simple et demande un temps de préparation énorme.
Mettre du fun
La clé de la motivation c’est bien sûr de détourner les compétences et les apprentissages sous forme de jeux pédagogiques.
Alors pour ça nous avons beaucoup de chance d’avoir internet et surtout des enseignants qui postent tout leur travail.
Je pense au blog de Charivari, ou encore Bout de gomme, Maitresseuh et Lutin Bazar
J’espère que cet article te sera utile dans ton enseignement, n’hésite pas à le partager ou à laisser un commentaire.
Qui suis-je?
Je suis Déborah,
⎪Coach scolaire - Soutien à la parentalité -
Spécialisée dans les troubles dys-tdah⎪
J'accompagne les mamans à aider leur enfant dys-tdah en difficulté à remotiver son enfant à apprendre et éviter l'échec scolaire